Les fêtes de Noël approchent, pour certains c'est une véritable réjouissance, les décors, l'esprit de fête, les retrouvailles familiales, et pour d'autres c'est le début d'une période frustrante, à laquelle il va falloir s'adapter. Assister à des repas qu'il nous faut partager avec certains membres de la famille. Des efforts qui semblent insurmontables chaque année, encore et encore, écouter et subir les remarques, les intolérances, jouer le jeu des apparences, faire comme si tout allait bien...

Avez-vous des membres de la famille, des parents, des frères ou sœurs, ou des liens plus éloignés que vous choisissez de ne plus voir ou avec qui vous ne voulez plus parler? Si c'est le cas, vous en êtes probablement très attristé, en particulier à ce moment de l'année où la plupart des familles se réunissent. Mais si vous vous sentez également coupable, il est temps d'arrêter. Cela se produit plus souvent que la plupart des gens ne le pensent. Et il y a généralement une raison valable. Voici pourquoi vous devriez cesser de vous sentir coupable. Des recherches récentes ont jeté un nouvel éclairage sur le phénomène des silences familiaux. Voici quelques-unes des découvertes les plus surprenantes.

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C'est plus courant que vous ne le pensez
Dans une enquête britannique de 2014, 19% des personnes interrogées ont déclaré qu'eux-mêmes ou l'un de leurs proches n'avaient aucun contact avec la famille, et plus généralement au moins un de leur proche biologique, parent, frère, sœur... Cela correspond également à ma propre expérience. J'ai, et vous avez, aussi sûrement des amis qui ne parlent pas à au moins un membre de leur famille ou qui ne l'ont pas fait pendant de nombreuses années. Je parie que vous connaissez également plusieurs personnes qui sont, ou ont été séparées de leurs familles. Ce n'est pas amusant, mais cela arrive souvent.

Vous avez probablement une bonne raison
La plupart des personnes qui restent loin de leur parents ou de membres de leur famille, le font pour se sauver de situations ou de comportements dysfonctionnels. Dans une étude australienne, les adultes qui ont déclaré être séparés de leurs parents ont généralement cité des abus (physiques ou émotionnels), ont été trahis ou rejetés eux-même par un parent, ou ont été très mal entouré pendant l'enfance, sans cadre émotionnel serein, ou leurs parents les ont sans cesse critiqués ou humiliés. Si vous êtes séparé de votre famille, ce n'est probablement pas quelque chose que vous avez fait à la légère. Cette discrimination familiale est une façon d'arrêter de subir, et d'exprimer votre personnalité individuelle.

Même une raison apparemment stupide peut être vraiment bonne
Nous avons tous entendu parler de membres de la famille qui cessent de se parler pour des questions extrêmement mineures. Exemple, dans une étude de 2015: deux sœurs se sont retrouvées dans une querelle perpétuelle à propos d'un tableau que l'une d'entre elles avait peint. Et dans une autre, une femme a raconté aux chercheurs qu'elle n'avait pas parlé à son fils ou sa belle-fille depuis sept ans à cause d'un dessert qu'ils avaient apporté lors d'une réunion de famille.
Mais ces choses ne sont jamais aussi simples qu’elles apparaissent. Dans le cas des deux sœurs, il y avait des ressentiments et des désaccords remontant à l'enfance, et le fait que, lorsqu'elles étaient adultes, les deux sœurs avaient rejoint des camps politiques opposés, cela n'avait pas aidé. La peinture était simplement le dernier élément d'un conflit qui durait depuis des années.
Le cas du mauvais dessert était similaire. Cette femme a déclaré que sa belle-fille la filtrait régulièrement au téléphone lorsqu'elle voulait parler à son fils, et/ou l'empêchait de voir ses petits-enfants. On lui avait demandé d'apporter un dessert spécifique, mais au lieu de cela, elle avait préparé autre chose - quelque chose qu'elle savait aussi que sa belle-mère préparait. Cette dernière impolitesse était trop difficile à supporter.

Vous leur avez probablement donné beaucoup d'occasions d'améliorer les choses
L'arrangement ne survient généralement pas à la suite d'un seul argument de poids. Il faut des années pour que quelqu'un rompe le contact avec ses parents proches ou des membres de la famille. Cela se produit progressivement, le membre de la famille réduisant progressivement le contact avant de le couper complètement.
Au cours de ce long processus, vous avez probablement donné à vos relations de nombreuses occasions d’engager un dialogue. Vous leur avez peut-être même parlé du comportement qui vous dérangeait et leur avez demandé d'y réfléchir et d'évoluer.

Pour conclure
Si vous culpabilisez réellement, et que vous pensez qu'il est possible que les choses changent, il pourrait être intéressant de contacter votre proche, et d'essayer de réparer votre relation. - Ou peut-être pas, vous seul pouvez le savoir avec certitude. - De toute façon, si vous êtes séparé de tout ou partie de votre famille, il y a une chose à retenir: vous n'êtes pas seul, et fondamentalement ce n'est pas grave, et il n'y a pas de raison de culpabiliser.
Cet état de fait, le silence, a coup sûr, possède une cause réelle et sérieuse, peut être que vous n'en avez pas conscience aujourd'hui, parce que vous bloquez sur un évènement en particulier, mais l'origine du "mal-aise familial", est forcément au fond de vous quelque part. Pardonnez-vous, et laissez circuler vos émotions... c'est la clé...

Il n'y a pas cependant pas de fatalité, ce n'est pas insoluble, on peut chercher la source et les origines de maux, pour les décoder, et les transmuter, afin d'aller vers une réalisation personnelle libérée des mémoires.
Une consultation ciblée peut vraiment vous aider à décoder ces mécanismes, et vous libérer d'empreintes qui vous "forcent" à faire ce qu'elles vous dictent... Avant les fêtes de fin d'année c'est un moment idéal pour commencer à résoudre ce qui vous pèse.

Aller plus loin pour guérir des blessures familiales : www.clementvoyant.fr/memoires_generationnelles