Notre façon de voir la vie est le fruit de notre enfance

Lorsque nous naissons, nous sommes un être innocent et vulnérable, cette étape de vie est fondamentale, car le bébé est totalement dépendant de l'extérieur pour subvenir à ses besoins primaires, tels que manger, boire, prendre soin de lui... L'enfance elle-même est la continuité logique de cette première étape, mais nous nous autonomisons petit à petit.

Nous nous autonomisons, certes, mais en fonction de ce que nous percevons du monde extérieur, de notre famille, de notre éducation, rapport à ce que l'on nous autorise à faire ou pas, la manière dont nous sommes élevés, et plus encore de façon subconsciente les paroles, et gestes furtifs, les émotions exprimées ou réprimées de nos parents et/ou grands parents, famille au sens large, que l'enfant ressent, que ce soit verbalisé ou non.

formatage familial générationnel

L'enfance est l'étape la plus courte de la vie, mais en décryptant cela, disons que, pour un individu dont l'espérance de vie moyenne gravite autour des quatre-vingt ans, son enfance ne dure qu'une dizaine d'années. Mais ce sont ces années là justement, qui vont conditionner toute sa vie future. Car ce sont les apprentissages, les automatismes, les ressentis, les dons, les manques, les non-dits, les sentiments perçus à cette période de l'existence, qui vont conditionner toute sa façon de voir et d'appréhender la vie, pour lui permettre de décider ce qu'il veut dans (et de) la vie...

Notre enfance est le fondement de notre subconscient, et il est à la base de nos décisions

Par la prédominance du système éducatif et de transmission, imprégné de l'idéalisme et de l'imaginaire collectif de la famille, l'enfant éduqué, formaté, et conditionné par ce qu'on lui a appris, suivra les règles transmises et ne s'en détournera pas, faisant ainsi de lui un être obéissant, mais dénué de son propre système de libre pensée individuelle, et par la suite transmettant lui aussi, ce savoir, tout en étant persuadé de bien faire... sauf que...

Parfois, un "mouton noir" au sein de la famille, ou du groupe, ne fait pas comme les autres, et tout d'un coup il a commencé à analyser et à penser par lui-même en Être libre... Du coup il est exclu, car il est devenu le membre peu recommandable ou indésirable du groupe, en particulier dans une famille. Au sein des groupes humains, le soi-disant "mouton noir" acquiert souvent son statut auprès d’un ou deux dirigeants qui déterminent les valeurs et les règles tacites d’une famille ou d’un groupe. Résignés à leur statut d'intrus, beaucoup de "moutons noirs" portent cette étiquette avec fierté et se distancient du groupe qui les dévalue. C'est là que leur véritable vie commence !

Comprendre son unicité est le commencement de l'existence

Les mémoires familiales nous enferment dans le rôle pour lequel le clan nous a formaté, et ainsi l'individu en perd son originalité, chaque Être étant unique. Il perd le pouvoir créateur de sa propre vie, bridé par des fausses croyances, il ne se croit pas capable de faire autrement, et de choisir son parcours en fonction de son propre ressenti.

mouton noir famille

C'est un malheur d'être le "mouton noir" de la famille, car il est décrié, incompris et marginalisé. Le clan va le rejeter, et ses membres vont tous se liguer contre lui, il devient le point focal de la détestation collective. La famille ou le groupe le rejette en bloc, car ils ne sont pas capables de sortir du moule, qu'on leur leur a également transmis, rassurés par l'idée que la majorité ne peut pas se tromper... Or cela maintient totalement ce clan, cette famille, ce groupe dans sa propre ignorance...

Être différent semble une menace pour les autres, mais pas pour vous !

Le fait d’avoir une prise de conscience face à sa famille est un signe de bonne santé mentale. Cela prouve que l’on se pose des questions, que l’on a conscience qu’il existe une certaine souffrance familiale. En revanche, les personnes qui n’ont pas ce réflexe sont plus inquiétantes, on peut y voir l’indice qu’elles restent enfermées dans des relations qui les étouffent et qui les font souffrir. Celui qui critique son entourage ne cherche qu’à s’affirmer, à exister.

L’idée de notre médiocrité nous est difficilement supportable

Complètement rejeté, le "mouton noir" commence sa recherche existentielle, c'est justement là qu'il vient au monde, c'est la renaissance. Du coup, il peut également être plus créatif, sensible ou à la recherche de vérités sur l'histoire familiale. Son mode de vie et ses valeurs peuvent le différencier et il peut être confronté à des difficultés personnelles que d'autres personnes issues de sa famille n'ont pas, car sa recherche de la vérité et du Soi lui permettra d'évoluer au meilleur de son potentiel, libéré de ses fausses croyances...

Avoir une idée claire de ce qui nous influence est la clé de la compréhension de notre mode de création personnel. Avec l'aide d'une méthodologie adaptée, je vais être capable d'étudier, et d'analyser les tenants, et les aboutissants des mémoires familiales qui vous conditionnent. Dans le but de faire un véritable travail sur ce qui ne vous appartient pas, pour libérer toute votre capacité d'épanouissement individuel.

 

> Pour cette analyse j'aurai besoin de votre date de naissance, ainsi que les dates de naissance de vos parents, et idéalement, lorsqu'elles sont connues, des grands-parents..


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